L'ancien président français Nicolas Sarkozy est auditionné depuis plus de 24h à Paris au sujet des soupçons de financement illicite autour de sa campagne de 2007. Au micro de La Première, le rédacteur en chef de Mediapart - qui a révélé une partie de l'affaire - Edwy Plenel explique qu'il n'est pas étonné par cette audition. "On s'attendait à ce que les policiers et juges d'instruction confrontent l'ancien président de la République à tous les éléments qu'ils ont rassemblés", dit-il.
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Eddy Plenel : "L'intérêt personnel de Sarkozy a pesé dans l'intervention en Libye"
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«Je ne crois pas aux bombardements pour instaurer la démocratie»
Rony Brauman est ancien président de Médecins sans frontières. Professeur associé à Sciences-Po, il réfléchit depuis des années aux effets des interventions humanitaires.
Une partie des opposants à l’intervention américaine en Irak soutiennent cette fois la résolution du Conseil de sécurité sur la Libye. Pas vous. Pourquoi ? -
Haïti : lettre ouverte au Président Sarkozy
Dans une lettre ouverte publiée dans le quotidien français Libération, plus de 90 écrivains, universitaires de renom et autres personnalités mondialement connues demandent publiquement au gouvernement français de restituer les 90 millions de francs or extorqués par la France à Haitï à la suite de son indépendance.
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France : « Retraites : la propagande du gouvernement ne passera pas par l'Humanité »
Avant même que le Conseil des ministres et a fortiori le Parlement n'aient statué, le gouvernement a décidé de lancer une grande campagne de vulgarisation de sa contre-réforme régressive des retraites. Sur fonds publics est déployée, depuis quelques jours dans les grands médias audiovisuels et dans la presse écrite, une propagande sur les prétendus « bienfaits » du projet gouvernemental. Quatre pages de « publicité propagande » sont offertes à tous les journaux de la presse écrite.
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Quand Sarkozy plombe la France1
Voici quelques semaines, l’entraîneur de l’équipe de France de football était remercié sans que grand monde le regrette. Outre les résultats catastrophiques des bleus, conséquence d’une gestion erratique du collectif, ses détracteurs reprochaient au coach sa morgue, son attitude méprisante, son goût du clinquant, sa capacité à diviser pour tenter de régner et ses déclarations à l’emporte-pièce. Autant de reproches – il en est bien d’autres- qui sont faits au président de la République française. « Le Domenech de la politique », Nicolas Sarkozy comme l’a titré la presse internationale ? La comparaison est tentante. Sauf que, et la nuance est de taille, un chef meute de la planète football ne risque pas de mettre en danger un pays et son peuple. Surtout, s’il est facile de se débarrasser de l’un, il n’est pas question de renvoyer un président élu à ses rêves de grandeur. Même si celui-ci bénéficie dans l’opinion français d’un capital de confiance à peine supérieur à celui de l’entraîneur honni.