Refusant de partager les tribunes anti-Brexit avec Cameron, le leader du Labour se tourne vers la gauche anti-austérité en Europe.
Cette fois, Jeremy Corbyn sort du bois. Il y a une dizaine de jours, contre la promesse de s’engager dans la campagne référendaire pour le maintien d’un Royaume-Uni « plus fort » dans une Union européenne « réformée », David Cameron, le premier ministre britannique, a arraché à Bruxelles un accord consacrant les discriminations entre les travailleurs européens et gravant un peu plus dans le marbre la dimension strictement néolibérale de l’Union européenne.